Après un premier confin’ au sud, j’expérimente le confin’ au nord.
Verdict ? C’est toujours aussi nul.
Sauf que cette fois, je peux sortir dans le jardin de ma mamie qui m’héberge et je ne suis pas seule. Sauf que cette fois, je relève des défis danse à ma portée. Sauf que cette fois, je commence aussi à stresser : et si le confinement durait tout l’hiver ? Et si je ne pouvais pas promouvoir mon roman ? Et si je me retrouvais sans ressources et bloquée entre deux régions ?
Je sens qu’il va falloir que je prenne des décisions d’envergure… alors je postule dans l’éducation nationale : ils cherchent des profs dans l’académie de Lille. Qui sait ? Si cela pouvait me sécuriser un peu en attendant de sortir…
Euh… Dans l’académie de Lille ? Mais je vis à Pertuis, dans le Vaucluse ! Comment vais-je faire pour vivre entre deux régions séparées par mille kilomètres quand je ne peux déjà pas aller au parc qui se trouve à 2 kilomètres ? Une chose à la fois. On résoudra les problèmes quand ils se présenteront. Et pour éviter l’angoisse (du lendemain), je me laisse porter par un délire poétique…